vendredi 22 octobre 2021

Les libertés sous le contrôle discrétionnaire délégué au privé

Sous l'aire Macron, pas mal de recul des libertés mais il y a un élément que je souhaites décrire ici et qui m'inquiète probablement le plus parmi tous, c'est que ces restrictions sont délégués aux organisations privées. C'est un fait qui n'est pas nouveau mais qui a été extrêmement accéléré par l'opportunisme technocratique qui est le dada de notre gouvernement actuel. 

La fréquence des contrôles augmentent

Aujourd'hui, un jour pas nécessairement comme les autres (j'étais en déplacement à Paris) mais relativement classique tout de même, j'ai été contrôlé trois fois par des agents privés pour des choses qui relèvent de l'autorité policière. 
  • Une première fois c'était à l’hôtel où l'on m'a demandé un scan de ma pièce d'identité : c'est illégal. Je veux dire que non seulement je suis en droit de refuser mais il est principalement en faute de me le demander. Cependant, il était tard et je n'ai pas vocation à me battre systématiquement contre l’arbitraire. J'ai donc laissé faire contre tout respect de la loi[1].
  • La seconde fois, c'était mon passe sanitaire. Un intérimaire embauché spécifiquement par la SNCF, exige mon passe pour accéder aux grilles d'accès de la voie[2]. De même, j'arrivais toujours juste à l'heure pour mon train, j'allais pas le rater pour cela mais si la loi permets à un policier de me sanctionner, l’intérimaire aurait été bien en mal de me bloquer l'accès au quai si j'avais refusé. 
  • Enfin, plus classique cette fois (mais qui pose tout de même question), on me contrôle mon titre de transport dans le métro par un agent de sécurité (spécifiquement habilité certes mais tout de même un agent du privé alors qu'on paye déjà assez chèrement les barrières de contrôle du métro sur nos deniers publics soit disant pour éviter cela). 
En soit, si j'étais une personne recherchée par interpole, si je ne disposais pas du passe ou si je n'avais pas payé mon titre de transport, j'aurai été dans l'illégalité. On peut évidemment débattre de ces lois mais ce qui me choque plus particulièrement c'est qu'il y a quelques temps, la plupart de ces lois existaient mais on me contrôlait tout au plus deux fois dans l'année (oui, j'ai la chance de ne pas présenter physiquement de signes jugés arbitrairement problématique). 
Aujourd'hui, ce fut trois fois mais même dans des semaines plus classiques, il est extrêmement rare que ces cas se ne présentent pas plusieurs fois par semaine. 

L'autorité assermentée délègue au privé ses obligations

Je n'ai rien contrôle les types qui m'ont contrôlés. L'hôtelier aurait probablement été probablement honnêtement surpris si j'avais refusé qu'il scan ma pièce : c'est beaucoup plus simple pour lui que vérifier ma nationalité et le cas échéant, d'avoir à recopier mon nom et mon adresse. Pire, il m'aurait probablement tenu rigueur de lui faire perdre son temps pour une question de principe. 
Un policier aurait peut-être eu le droit de noter mon identité mais pour des questions d'organisations et de moyen, il ne l'aurait fait que s'il avait eu une raison (objective ou non) de le faire. Donc en reléguant au privé, l'Etat s'assure de fait un excès de zèle et se dédouane de la lourdeur du procédé. 
Cela pourrait me poser des problèmes car si mettons un crime avait été commis non loin, il serait loisible de récupérer le scan de cette pièce d'identité pour m'incriminer. Celui qui en a fait copie n'étant en aucune mesure formé pour vérifier une identité, rien ne dit que c'est bien ma carte d'identité que j'ai présenté, et même le cas échéant, il reste abusif de se reposer sur une preuve illégale pour assurée la sécurité publique. Dans un cas plus commun, cela signifie aussi que si l'hôtelier veut effectuer un acte contractuel en mon nom, il dispose des deux éléments les plus commun pour cela (mon état civil et mes données bancaires). 
Dans le cas de la SNCF, c'est de plus en plus difficile d'accéder au quai et sans l'appuie d'intérimaire non formés et mal payés, ils seraient bien en peine d'effectuer ces contrôles. 
Tout cela facilite la possibilité pour le pouvoir politique de mettre en place à la fois des contrôles excessifs et une forme d'excès de zèle quant à l'application des mesures décidées. Il aurait par exemple été assez difficile de faire valider par le conseil constitutionnel l'embauche d'intérimaire au sein de la police national pour exercer des contrôles aux seins des locaux des entreprises privées (même dans certains pays très autoritaires comme le Maroc, cela serait impensable, je vois mal la droite constitutionnelle française valider cela). 

Petit point sur la légitimité de la Police

Je sais que le grand amour avec une police qui comporte massivement des personnes racistes, sexistes et violentes n'est pas une évidence. Cependant, même si la justice a pu démontrer une part infime des dérives et qu'il y en a énormément, cela reste une minorité de faits. Si nous regardons objectivement la situation, il arrive assez rarement sur le nombre d'interventions que la police exerce en dehors d'ordres directes ou indirectes de la préfecture. Oui c'est parfois arbitraire et encore plus inquiétant, la preuve que ces situations existes est la même que la preuve qu'il existe des mécanismes de contrôle : les sanctions sont trop rares et trop faibles mais elles sont bien là et il est juste de constater que cela reste dissuasif. Les violences sur les journalistes par exemple montrent l'importance du pouvoir de la presse en France et qu'il est délicat pour un préfet d'organiser un assassinat en toute impunité (dans le cas de Steve Maia Caniço, tué à Nantes, la procédure à fini par s'ouvrir et rien que cela serait impensable dans un système qui n'auraient aucun contres pouvoirs). 
Donc certes, la police n'est pas sans reproches, mais elle exerce dans un cadre prévus pour limiter les dérives. Et au delà de cela, la formation reste lacunaire pour "assermenter" un agent mais l'intérimaire de la SNCF n'a probablement même pas eu l'opportunité de prendre connaissance de ce qu'il avait le droit ou pas le droit de faire investi de cette autorité contextuelle. Cela rend l'échange de bonne foi encore plus difficile, or je suis peut-être trop candide mais même une personne néfaste peut-être de bonne foi. 

Enfin, quelles conséquences ?

Pour moi, pas grand chose à ce stade. Si vraiment j'avais été en position délicate, j'aurai eu la ressource pour demander un hébergement à un ami, pour passer en force prendre mon train ou mon métro (le costard et la carte bancaire restent des seuls laisser passer universels toujours en vigueur). Je ne suis pas certain que j'aurai été aussi serin avec seulement un visa de séjour-travail en poche ou une peau plus basanée mais globalement, la majorité compose quand même avec tout ça assez bien (à coté de moi des jeunes s'amusaient même sans aucune discrétion d'avoir réussi à feinter le contrôle du métro par exemple, quand à l’intérimaire de SNCF, il est probablement trop mal payé pour engager un échange un tant soit peu musclé). 
Cela dit, le rythme des restrictions de libertés se sont beaucoup accélérées avec le terrorisme et encore plus maintenant avec les contrôles sanitaires. En moins d'un an, nous sommes passés d'une règle qui était admise universellement qu'on ne devait jamais poser aucune question sur la santé de quelqu'un sans une certaine proximité (et avec beaucoup de tact) à des inconnus mal identifiés qui vous tendent un téléphone sans même vous dire un mot et qui vous agressent si vous ne leur présentez pas spontanément votre laisser-passer sanitaire. Pire, la foule autour vous regarde alors avec un mélange d'inquiétude (pour leur santé) et de haine (diffusant tout à la fois l'impatience de passer le barrage sanitaire et la suspicion que vous seriez un "mauvais citoyen"). Quant au monde de l'entreprise, je pense qu'assez universellement, on a cessé de se contenter de souhaiter à une personne malade de se remettre vite et de prendre soin de soit en le remplaçant ou en l’accompagnant d'un plus inquisiteur "tu as fais un test PCR ?" (avec tout ce que cela comporte explicitement ou implicitement de reproche d'avoir potentiellement été rendu malade... or par définition, c'est nécessairement par un tiers et donc une responsabilité assez collective).
Bref, je ne suis pas plus inquiet que cela sur la montée de certaines personnalités fascistes dans les médias (on ne peut généralement rien y faire dans tous les cas) mais je suis par contre assez inquiet de personnes (qui ne sont quoiqu'on en pense, ne sont pas de ce versant là) qui mettent place un arsenal basé sur la puissance du peuple faire du zèle dans les restrictions de libertés (et à commencer par les siennes propres). Je me demande comment nous pouvons agir pour objecter et revenir au principe assez trivial qui consiste à se faire confiance mutuellement. Cela me semble une priorité d'action dans l'immédiat.

Notes:

[1] J'effectuerai tout de même un signalement de l'hôtel à la CNIL pour le principe mais le mal est fait. 

[2Je ne vais pas débattre ici du passe sanitaire (il y a d'autres occasions) mais dans le wagon près d'un voyageur sur cinq ne portait pas le masque alors qu'un bébé voyageais avec nous et que le train affichait complet. Si l'objectif est sanitaire, il y a fort à redire sur le manque de moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour appliquer les mesures de protections. 

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dimanche 7 juin 2020

Pourquoi il ne faut pas installer stopcovid ?

Dans le contexte d'urgence sanitaire, les réponses se sont fait attendre. D'autant que les politiques (actuelles mais aussi antérieures) ont plutôt fait l'exact contraire de ce dont nous avions besoin. On aura du mal à oublier les manifestations pour les services de santé (par exemple l'image des pompiers matraqués par les gens de Castaner). Il y a aussi eu les masques qui ne servent à rien, le fait de continuer à aller au théâtre pour le couple présidentiel, etc. Bref, on ne peut pas vraiment dire que les politiques aient réellement eu conscience des missions qui leur incombaient et de ce pourquoi nous les rémunérons. De même finalement que la quantité de fonctionnaires payés spécifiquement pour évaluer ce genre de risques, faire des stocks d'urgence, conseiller lesdites politiques.

Donc dans le contexte, il y a eu des procédures pénales mais surtout beaucoup d'attentes des citoyens. Le pays a été mis partiellement en lockout[1] et s'il y a eu des aides compensatrices, elles ont été trop timides pour certaines catégories de la population. Le préfet de Seine-Saint-Denis aurait ainsi mis en garde contre le risque "d'émeutes de la faim". De plus, interdire le libre déplacement ne pouvait pas tenir sur la durée.

Exit donc le décret qui interdisait l'achat de masques et les déplacements. Bienvenue à STOPCOVID, aux masques obligatoires et aux tests. Sur les deux derniers points, c'est plutôt une bonne chose faute de solutions alternatives... mais d'où vient cette idée du Bluetooth pour sauver des vies ???

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jeudi 30 mai 2019

Les résultats des élections européennes à Malte pour les français de l'étranger (valletta, malta)

Vivant à Malte depuis maintenant 3 mois, c'est la première fois que je vote de l'étranger. Heureux que ce soit pour les élections européennes, comme ils disent "ça fait sens".

Toujours intéressant de voir un peu où on mets les pieds alors j'ai essayé de récupérer les chiffres du bureau de vote à l'ambassade.

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Gratuité du transport en commun à Rennes

Nathalie Appéré (la maire de Rennes) a fait un pas en déclarant que la gratuité du transport est à envisager. C'est une avancée car il y a encore deux ans elle y était fermement opposé.
Rennes Métropole avait même voté la mise en place de portique en verre dans les métros de la ville (qui seront prochainement mis en place). La raison de ces portiques étant de limiter le manque à gagné lié à la fraude (assez fréquent à Rennes, ville des Transmusicales...). 

Quelques infos sur le sujet !

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jeudi 2 mai 2019

Une utopie pirate - Article 3/3

C'est quoi mon projet de société ? Et comment y parvenir ?

J'ai évoqué dans mes deux précédents articles (celui-ci et celui-ci) certaines difficultés traversées et que traversent encore le Parti Pirate. À côté, mes propres difficultés et je n'ai eu ni le courage ni l'envie de reprendre sur le sujet. Et cette "pause" ne fait que commencer. Je vous explique un peu cela.

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dimanche 4 mars 2018

Le Parti Pirate aux mains du C.R.S. - Article 2/3

Le Parti Pirate engage une nouvelle réforme statutaires. La dernière date de 2012. A chaque changement, sont lot de critiques de forme et de fond. Personnellement, je n'ai pas pu m'exprimer sur ce texte car une procédure disciplinaire était portée contre moi (notamment par l'un des rédacteurs du texte) et il fallait lever ces accusations pour avoir une parole entendue et entendable. De plus, pour des raisons personnelles, je n'ai pas pu parler

J'ai commencé cette série de trois articles en parlant justement de cette procédure, vous pourrez retrouver l'article ici. Je vous expose ici pourquoi cette réforme statutaire procède du même esprit qui sévit actuellement au Parti Pirate : censure, intimidation, violence. Le plus dérangeant, c'est l'assemblée générale et le contexte (dont je reparle à la fin de l'article).

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dimanche 25 février 2018

Le Parti Pirate lance la chasse aux sorcières - Article 1/3

Y a du mouvement chez les pirates. On navigue ici en eaux troubles et il m'a semblé important d'expliciter ce qui s'y passe actuellement. Attention, cet article est critique mais faire œuvre de transparence, ça demande aussi de parfois faire de l'autocritique. Ce premier article fait le point sur une procédure disciplinaire qui a été lancée contre moi et qui se conclus par un non lieu.

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mercredi 31 janvier 2018

L'année 2017

Voilà, c'est fini et une nouvelle année commence !

Petit retour sur cette année où je n'ai pas beaucoup publié sur ce blog... Faut dire qu'en 2017, j'ai eu fort à faire en menant ma dernière année dans la vingtaine !

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jeudi 27 avril 2017

Pourquoi tant de haine contre le vote blanc ?

Depuis le premier tour de la Présidentielle, nous avons le choix entre deux programmes assez proches et s'opposent deux stratégies pour faire barrage. Celle qui voudrait voter Macron pour pas avoir le FN, et celle qui veut voter blanc pour ne soutenir ni l'un ni l'autre. Ces deux stratégies sont entendable mais manifestement, le discours dominant voudrait que ceux qui ne votent pas Macron soient favorables au FN... J'ai beaucoup de mal avec cette violence du discours et la manière qui s'exprime de se raccrocher à un vote "Républicain". Pourtant le vote blanc n'est pas interdit et ceux qui votent pour un candidat sont mathématiquement ceux qui influence le résultat, pas les autres.

On peut aussi se demander que font ces démocrates convaincus entre deux élections ? Est-ce qu'ils s'engagent ou est-ce que finalement ce bulletin qui mettent dans l'urne tous les 5 ans ne serait pas leur seule action politique ? Auquel cas, je comprends que ça revête une aussi grande importance mais pour ceux qui votent tous les jours en se levant le matin, qui milites diversement, et qui sont des citoyens tous les jours, voter blanc un fois tous les 5 ans, ça n'a pas la même importance.

Petite analyse personnelle de la situation. J'ai choisi de ne pas communiquer sur ce blog d'intention de vote ou d'analyse sur la Présidentielle car je ne vois aucun débouché démocratique dans cette élection. Tant par les candidats qui étaient en lisse que par le mode de scrutin et la gouvernance Présidentielle (49.3, dirigisme, culte de l'homme-providentiel, etc).

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samedi 7 mai 2016

A l'INSA Rennes, les ingénieurs sont formés à l'industrie dès Rock'n'Solex

Prix_Rock_Solex

Par très rock'n'roll la tarification dite "dégressive" de rock'n'solex. Par très étudiant non plus la surtaxe de 1€ par paiement carte bancaire. Par contre, très "industrie" la publicité mensongère, le flou généralisé sur les horaires du programme et les tarifs un poil trop cher.  […]

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mercredi 13 avril 2016

La Nuit Debout à Rennes : un atelier permanent

Depuis mardi 36 mars (ou le 5 avril, c'est selon), se tiennent à Rennes les Nuits Debout. Jusque là je me suis un peu trop missionné de projets pour avoir le temps d'écrire un peu sur cette expérience mais j'ai quand même envie de vous partager un peu ce fourmillement qui grouille depuis une semaine dans Rennes, et dans plusieurs villes de France depuis un peu plus longtemps. Difficile d'être bref. Je vous parle dans ce billet de comment on a renommé la place et comment on y a bâti une première cabane. J'aborde aussi les autres discutions et élaborations portées par d'autres groupes (la projection, le débat sur le travail, les AG, le lien avec les étudiants...). Et aussi sur la visée politique du mouvement mais plus vers la fin (ça me passionne mais je préfères vous faire partager du réel que du blabla politicien un peu trop prospectif).

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samedi 9 janvier 2016

Séance publique : exposition de Jean-Benoit Lallemant à Vern-sur-seiche

Séance publique de Jean Benoit Lallemant

A l'heure de l'Internet 2.0, nos pratiques politiques sont très en retard. Aujourd'hui, des algorithmes traquent la toile à la recherche d'indices sur la satisfaction des clients et de leurs attentes. Le monde économique, lui, sait tirer avantage de ce nouveau média. De son coté, la politique disparaît du paysage, la participation aux élections est une minorité et les espoirs de changements sont marginaux.

Jean-Benoit Lallemant, présente une exposition qui aborde ces sujets au travers de trois œuvres et m'a proposé de l'aider à élaborer l'une d'elle. C'est une opportunité intéressante car elle aborde deux champs de mes compétences. Le coté technique de la visualisation, et la manipulation des bigs datas et le coté politique de l'implication citoyenne.

Cette exposition est visible à l'espace culturel de Vern-sur-seiche, Le Volume du 7 janvier au 4 février 2016 (près de Rennes, entrée libre).

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dimanche 22 novembre 2015

Le Guichet Numérique / RenCitéZen

Le "Guichet Numérique" est une interface en ligne (site Internet) qui permets aux habitants d'effectuer certaines démarches directement en ligne. Ce service va du certificat de naissance, à la candidature à une offre d'emploi de la mairie. Ce service a attiré mon attention lorsqu'il a été décidé d'ajouter RenCitéZen au panel de service. RenCitéZen était un centre d'appel et une application sur smartphone permettant de signaler des "anomalies" sur l'espace public.

Les anomalies en question étant centrées sur "la prévention de la délinquance", et la communication de la mairie ayant suivis en ce sens, s'est posé la question de l'appel à la délation (plus ou moins anonyme), de la stigmatisation associées (comprendre que ce qui nui au bien être ne sont pas les travaux incessants, les difficultés des agents pour agir -notamment par manque de moyens-, le cumul des mandats mais ... "les incivilités") et enfin de l'opportunité dans le cadre de la politique globale de la ville (savoir si l'espace public est un bien commun, un lieu de vie, ou de espace pour "circuler").

Dans ce cadre, j'ai entamé des démarches pour avoir accès aux documents sur ce service, comme le permets la loi CADA.

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mercredi 29 juillet 2015

Une société pirate [draft]

Ce texte est une synthèse rapide de l'état actuelle de ma réflexion sur le sujet. C'est un brouillon qui tente imparfaitement de rendre compte de mon état d'esprit sur le sujet.
Il exprime MON point de vue sur ce que sont les pirates, c'est un sujet en cours de réflexion dans le cadre de la rédaction commune d'une nouvelle déclaration de politique générale au sein du parti. En l'état, c'est un point de vu qui reste à discuter et à débattre. 

Pour le Parti Pirate, la société, comme l'individu, sont des choses toutes deux très importantes. C'est même la base de notre volonté politique qui évolue principalement autour de l'Internet social et de la prise en compte que chaque individu a le droit d'affirmer ses différences (sans avoir à s'en justifier). Il est important cependant à ne pas confondre cette absence de jugement avec de l'indifférence car pour une société sans frontières, le risque est d'accentuer un des mal de notre société qui se caractérise par de plus en plus d'individualisme et de désintérêt pour autrui.

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dimanche 26 juillet 2015

Qui est-ce qui commande l'Eurogroupe ? #bribexit

mi-juillet, un projet d'accord a été annoncé entre la Grèce et l’Eurogroupe. Ce projet a été difficile à négocier et d'après les documents publiés, les points de discordes ne sont pas toujours ceux auxquels nous nous attendons. Dans la droite ligne de TAFTA, l’Eurogroupe négocie notre Europe pour le compte d'intérêts privés. Pourtant, et il n'est pas inutile de le rappeler, l’Eurogroupe roule pour nous.

Alors qu'on fait la leçon à la Grèce sur la corruption et sur la bonne gestion, j'aimerai rappeler à l’Eurogroupe qu'ils bossent pour les citoyens et qu'ils ne sont pas censés défendre autre chose que l'intérêt général. Oui à l'Europe, et oui à un #bribexit (sortie de la corruption dans les instances européennes).

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dimanche 15 mars 2015

Abstentionnistes : François de Rugy cherche des figurants pour "Démocratie"

François de Rugy, EELV, a proposé dernièrement de rendre le vote obligatoire pour lutter contre l'abstention. Comme à chaque fois que des maux frappent notre République, un élu est là pour proposer ... d'interdire les symptômes ! Une semaine avant, c'était Guy Delcourt, PS, qui proposait d'étendre la loi (d'exception) contre le terrorisme pour la diffamation contre des élus via Internet.

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vendredi 27 février 2015

Lutter contre la fraude dans le métro : une idée bien couteuse pour la collectivité !

Non aux portillons dans le métro !

La métropole de Rennes veut installer pour 9,9 millions d'euros HT[1] des portiques pour lutter contre la fraude dans le métro et passer en tout "sans contact" pour le système de billetique. Deux solutions de technocrates fasse à des enjeux humains et environnementaux qui leur passent manifestement à des lieues au dessus de la tête (loin, très loin !).

Emmanuel Couet, le président PS de la Métropole, a utilisé sa calculette pour vérifier la pertinence de l'investissement, mais manifestement, il a oublié d'aller voir sur le terrain. Dommage !


Non aux portillons dans le métro !

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lundi 10 novembre 2014

Prix d'achat des prothèses dentaires

Le ministre de l'économie a annoncé hier soir, le 9 octobre, vouloir plus de transparence sur le prix d'achat des prothèses dentaires. Une mesure qui semble nécessaire tant les pratiques dans ce secteur sont opaques et condamnables. Pour avoir travaillé 3 ans en prothèse dentaires, j'ai pu voir des pratiques réellement scandaleuses et méconnues du grand public. Des prix de revente au patient sans rapport avec les prix d'achat aux prothésistes, des méthodes de travail qui peinent à se moderniser et des laboratoires (fidèles à eux mêmes) vers une recherche de profit maximal, en dépit des nécessités médicales. Pour autant, est-ce au ministre de l'économie de s'occuper de la santé ?

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vendredi 26 septembre 2014

Si on ne peut plus défendre les questions éthiques alors le terrorisme a déjà gagné

Début juillet, B. Cazeneuve annonce qu'il va rédiger un projet de loi pour lutter contre le terrorisme. Au nom de l'urgence, ce texte est instruit en procédure d'urgence durant l'été et en septembre, dans le brouillage médiatique lié au remaniement ministériel, la loi passe, quasiment sans aucune opposition. Dans un même temps, Daech (groupement d'intégristes terroristes) souhaite prendre le contrôle d'un État autonome. L'affaire est grave et le Président décide d'entrer en guerre en bombardant la zone concernée.

Effectivement, la menace est réelle mais sommes-nous réellement en train de lutter contre elle ? Au prétexte de la guerre, nous terrorisons la population. Au prétexte d'une menace difficile à contrecarrer, on crée, en France, un État totalitaire où l'idée même de libertés fondamentales ne constituent plus notre priorité absolue.

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mardi 26 août 2014

La do-o-cracy au Parti Pirate

Le Parti Pirate a instauré en 2012 une "do-o-cracy" dans son fonctionnement interne. Qu'est-ce que c'est que cela ? Et aujourd'hui quels constats ? Quelles suites pour les partis pirates ?  C'est quoi ? L'idée de do-o-cracy consiste à donner plus de pouvoir à ceux qui agissent. On aurait  […]

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